Textes
Quelques poèmes chantés en espagnol dans le projet fusion «"ARBOLS"
flamenco Inde (2005-2008)
La danse du papillon
Un matin, je m’éveille
Et sens des ailes m’élever
Au fil du vent dénudé
Les gens me couvrent de pétales
Enivré de miel de senteurs
Je danse en l’air des dessins de couleur
Et m’endors fleur de ciel et terre
Troubadour
Origine : Présent
Passeport : Terre
Etat : d'âme
Religion : Silence
Signes particuliers : Marche en dansant, parle en chantant
Nationalité : Irrationalité
Idée au logis : Café ou thé ?
Transhumance
A l’aube,
Une eau d’étincelles du ciel ruisselle
La neige éternelle fond en l’air aride
le soleil roussit la lune soyeuse.
Berger, troupeau transhument en rêve, ruisseaux, torrents…
Se retrouvent par l’éclair en la noirceur…
La tempête amène myriades d’oiseaux,
milliards de gouttes d’eau…
le matin boit les larmes et sèche son manteau d’or
Sidonie
Insaisisable,
Pourquoi fuis tu
L'eau secrète de mon jardin,
argile de mes mains ?
Ah petit frère,
Je pars sans oublier
Ta terre noire.
Le mystère garde
Pas à pas
Le feu de son ventre.
L’olive
J’ai traversé les champs brulés
Par les feux de Méditerranée
Sur la terre noire et fumée,
Ombre d’une bergerie ruinée.
Je savoure l’olive gardée
Dans la robe de mon habit guerrier.
Noyau craché, somnolent,
Je me vois rêver
Une fois éveillé,
Le champs est parsemé d’oliviers
Le saule pleureur
Voir s’ouvrir une fleur,
Effleurer un pétale aux rouges senteurs,
La lune voilée de soie
Bleue de nuit apparait.
Je la vois me voir, visage doré,
Chevelure noire emmêlée,
Les silences en l’eau enferment.
Les barques du rêve,
Le cours du fleuve
Quelques chansons du projet "Bollywood OrKestra"
Si douce
Je chantai d'une voix si douce
qu'un homme haut comme trois pouces
vint se lover dessous mes charmes,
je déposai toutes mes armes.
Je lui racontai l'amant infiniment absent
qui me mentait.
Je me rappelai mon cher mari bien infidèle
qui me désavouait.
Ce nain était si fou,
laid comme un pou,
enivré de mes larmes amères,
il s'énervait et ricanait
moquait à tord et à travers.
Je faisais tomber la dernière larme,
noyai le nain en pleurs,
sans vouloir venger toutes ces âmes
dont on méprise le coeur.
Je chantai d'une voix si douce
Qu'un homme haut comme trois pouces
Vint se laver dessus mes larmes
Je reprenai toutes mes armes.
NADIR
Nadir en haut,
Zénith en bas,
Je rie et pleure,
marche sur les mains
et rêve à l'envers...
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